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Jardin sauvage est le titre provisoire du prochain spectacle de la Cie l'Appel du Pied.
Solo de cirque et danse imaginé, créé et interprété par Geneviève Guilllaud
Création prévue au printemps 2020
Les éléments
scénographiques du spectacle évoquent le jardin : une arche métallique qui
pourrait être un support pour des plantes grimpantes (structure originale imaginée
pour ce spectacle), une chaise en volutes de ferronnerie, des billots de bois,
des paniers en osier et des épines de pin au sol. Chacun jouera un rôle dans le
voyage du personnage.
Jardin sauvage est le titre provisoire du prochain spectacle de la Cie l'Appel du Pied.
Solo de cirque et danse imaginé, créé et interprété par Geneviève Guilllaud
Création prévue au printemps 2020
Le point de départ de ce projet est une sensation
de plaisir et une envie de la partager : passer du temps dans les jardins.
Cet espace présente un visage toujours renouvelé et invite à la
contemplation : les bourgeons éclosent, les feuilles mortes tombent… Il y
a toujours des surprises qui attendent celui qui observe.
Ce spectacle est une invitation à plonger dans le
monde du rêve. Nous voulons donner une place au calme face au tumulte ambiant,
déployer ce moment hors du temps qui ouvre un espace plus vaste. De là tout un
univers apparaît et plus rien n’est familier.
A travers cette création nous voulons mettre en
lumière la posture qui permet l’émerveillement face aux choses modestes. Ce qui
nous entoure au quotidien peut devenir un événement par le regard qu’on lui
porte.
S'émouvoir devant le grand musée des choses
insignifiantes, comme écrit Gaston Bachelard dans "la poétique de l’espace",
est une définition de ce que nous souhaitons partager avec le public.
Nous nous sommes rapprochées d’œuvres picturales
(comme celles du Douanier Rousseau pour son mystère et ses couleurs),
littéraires (dont l’essai de Belinda Cannone
"S’émerveiller") et filmographiques ("Microcosmos : le
peuple de l'herbe"). Dans notre cas, les mouvements acrobatiques sont au
service de l'observation et traduisent cet état particulier de l'être qui
devient disponible et poreux à ce qui l'entoure. Cette curiosité, proche du
territoire de l’enfance, ouvre la porte d’un monde poétique, qui évoque plus
qu’il ne raconte. La qualité de la présence et du regard est primordiale :
par ce mouvement hors de soi on se découvre "autre"...